Ce bioliquide renouvelable permettrait de réduire de 50 à 70 % les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation du fioul domestique. Il permettrait également d’assurer un mode de chauffage pour les territoires les plus éloignés des grandes métropoles.
Quant à la compatibilité des chaudières avec le Biofioul, cela fait 3 ans que la transition est en préparation et aujourd’hui, la FF3C garantit aux professionnels du secteur comme aux consommateurs, la pleine compatibilité technologique des matériels. Plusieurs constructeurs ont déjà annoncé la compatibilité de leurs matériels avec un bioliquide contenant 30 % d’ester de colza, matérialisée par un marquage « Biofioul Ready ».
Quelques chiffres et informations supplémentaires sur le fioul :
Le fioul domestique (3ème énergie de chauffage en France) équipe près de 4 millions de logements, dont 3,5 millions de résidences principales. Ces logements sont principalement dans des territoires ruraux, non desservis par le gaz de ville. Son utilisation est donc importante dans des zones où les températures hivernales sont basses (façade Est, régions Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes, et plus) et où son remplacement par une pompe à chaleur (PAC) est complexe, cher (environ 15 000 €) et souvent inadapté.
(Source : www.ff3c.org/pdf/CP_FF3C_Biofioul_23062021.pdf - Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage - 114 Avenue de Wagram - 75017 PARIS - ff3C@ff3c.org)